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L’anesthésie locale avec sédation (diazanalgésie)

Elle peut être locale pure ou avec une sédation intraveineuse (diazanalgésie), plus rarement ce pourra être une anesthésie locorégionale (rachianesthésie par exemple).

L’anesthésie locale pure

Notre axe d’orientation stratégique est le développement de la plupart des actes opératoires sous anesthésie locale pure. Bien que ce ne soit pas encore entré dans les mœurs, notre but est de l’intégrer dans notre pratique courante comme ont su le faire , depuis longtemps, les chirurgiens-dentistes pour des actes souvent plus lourds (implantologie par exemple).

En effet, les intérêts sont nombreux :

  • pas d’effet sur l’état de conscience
  • pas de risque de dépression respiratoire
  • action préventive sur la douleur post opératoire grâce à l’utilisation d’anesthésique à longue durée d’action
  • confort opératoire pour le chirurgien grâce à la solution adrénalinée avec, à la clef, une plus grande sécurité pour le patient par la vasoconstriction locale (c’est la fermeture des petits vaisseaux qui limite voir empêche le saignement).
  • reprise quasi immédiate de l’activité
  • améliorations des suites post opératoires (douleur, oedèmes, ecchymoses diminuées ou supprimées) d’où la généralisation de ce protocole d’infiltration de solution anesthésique adrénalinée même en cas d’anesthésie générale.

Cet usage est déjà courant dans notre structure depuis longtemps ; il trouve son origine dans l’expérience du Dr Assouline de l’anesthésie locale pure dans la chirurgie du canal carpien, pendant son internat et son clinicat dans le service de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique du Professeur Lebreton à Nice, CHU Pasteur.

Nous avons adapté progressivement cette pratique sur l’ensemble des actes chirurgicaux effectués à la Villa Blanche et, aujourd’hui, notre action en anesthésie locale est déjà importante. Notre objectif est de la rendre prédominante.

D’ailleurs, nous avons remarqué que nos patients sont de plus en plus demandeurs et que cet élément peut vraiment être déterminant dans la décision opératoire.

L’anesthésie locale avec sédation (diazanalgésie)

La diazanalgésie assure un sommeil léger permettant de quitter la clinique le soir même. Elle est réalisée par injection intraveineuse de produits sédatifs (procurant une relaxation profonde équivalente au sommeil) et analgésiques (supprimant la douleur). Elle nécessite comme pour toute anesthésie une consultation pré-anesthésique qui doit être faite au minimum 48h avant l’intervention.

Cette anesthésie intraveineuse légère peut être de longue durée, elle est toujours complétée par une anesthésie locale réalisée par le chirurgien.
Cette combinaison d’anesthésies permet un confort sans égal :

  • En per-opératoire, puisque le patient n’est ni intubé, ni ventilé, ni endormi profondément.
  • En post-opératoire, puisque le réveil est rapide, doux, exempt de douleur (car l’anesthésie locale perdure longtemps).

De plus, la sécurité anesthésique s’en trouve renforcée puisque le réveil est rapide et complet.
Les interventions courtes et réputées douloureuses en post-opératoire (par exemple mise en place de prothèses de seins) sont également idéales pour ce mode d’anesthésie car, outre la qualité et la rapidité du réveil, l’anesthésie locale longue durée procure un excellent confort au domicile.

Les interventions plus lourdes comme la plastie abdominale nécessitant une anesthésie générale avec intubation sont systématiquement prises en charge à la Clinique Santa Maria-Lenval avec hospitalisation.

Dans l’avenir, nous pensons de plus en plus à intégrer l’hypnose médicale en association avec l’anesthésie locale pure. Cette approche pourrait être une alternative à la diazanalgésie.

Sortie

L’heure de votre sortie est fixée par votre chirurgien et le médecin anesthésiste qui rempliront le “constat d’aptitude de mise à la rue“, formalité obligatoire dans le cadre d’une chirurgie ambulatoire.

Si vous souhaitez sortir contre l’avis médical, vous devrez signer une attestation déchargeant la clinique et le médecin de toute responsabilité sur les suites de votre décision.

Le règlement, conforme au devis préétabli, se fera à la sortie. Tous les frais de l’intervention sont à votre charge et ne
font pas l’objet d’une prise en charge quelconque par les organismes d’assurance maladie ou de mutuelle, comme tout acte de chirurgie esthétique.

Avant votre départ, votre médecin établira les documents nécessaires à votre sortie :

  • Une ordonnance pour vos traitements et soins
  • Un compte rendu d’hospitalisation si vous le demandez
  • Un rendez-vous post-opératoire
  • Les coordonnées téléphoniques du chirurgien en cas de besoin.

N’oubliez pas de retirer les dépôts et valeurs que vous auriez éventuellement laissés au coffre.

De plus, dans le cadre de notre démarche qualité, il vous sera remis une fiche de satisfaction ; nous vous remercions de bien vouloir la remplir avec attention et la remettre lors de la première consultation post-opératoire.

Suivi post-opératoire

La rapidité de résultat d’une intervention dépend de la cicatrisation cutanée qui s’ensuit. Celle-ci varie selon les sujets, l’âge, la localisation de l’incision, le type d’intervention etc.

Enfin, certaines régions comme les paupières et le visage sont très favorables à ce type d’interventions puisque dans ces zones les cicatrices ne se voient pas, alors que des incisions au niveau des bras ou des cuisses engendreront parfois des cicatrices plus visibles.

Le phénomène cicatriciel dépend de trois facteurs :

  • La suture chirurgicale
  • Le patient
  • La prise en charge de la cicatrice avant sa maturation

Une cicatrice évolue sur plusieurs mois après l’intervention. Au début elle est classiquement rosée, parfois rouge, et blanchit progressivement sur 6 à 24 mois. Durant cette période crèmes, patchs siliconés, compression et éviction solaire sont souvent nécessaires.

Il est donc important de comprendre que le processus cicatriciel ne dépend pas uniquement de la suture chirurgicale. L’âge, la bonne santé du patient et les soins que vous apporterez par un suivi régulier à cette cicatrice sont également décisifs.
Enfin, si une cicatrice invisible n’existe pas, de nombreuses techniques (tatouage, lasers…) permettent de les atténuer.

D’une manière générale, il faut être patient et laisser la nature faire son travail…

Le processus de cicatrisation est long et n’est vraiment terminé qu’après un délai minimum d’un an. Sa qualité finale ne peut donc être jugée qu’une fois ce délai écoulé.

Le champ d’actions de la chirurgie plastique est trop vaste pour que tous les thèmes soient développés ici…